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Il y a un peu de COVID dans votre délivrabilité ! Je vous le laisse ?

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L’heure est grave, et je crois que là, maintenant, tout le monde est quand même un peu au courant. Pour nos aînés, pour les plus faibles de nos sociétés, (presque) tout le monde a enfin compris qu’il fallait rester à la maison. Et tant mieux.

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Par contre, il semblerait du côté des entreprises… comment dire… certains se soient un peu emballés. On est dans un emballement complet dans lequel tout le monde a voulu communiquer, que ce soit pour dire qu’ils continuaient à travailler ou au contraire qu’ils arrêtaient une partie de leur activité.

Dans le fond, on peut le comprendre. Quand mon fournisseur d’eau de distribution me fait un email pour m’expliquer les mesures d’assainissement. Je comprends.

Par contre, quand Midas, chez qui j’ai fait 2 entretiens d’une voiture il y a plus de 7 ans me fait un email alors que je n’ai plus ouvert leurs messages depuis plusieurs années, non. Là, vraiment. Non !

Tellement non, que cette masse de messages ressemble à s’y méprendre à l’emballement de l’entrée en application de RGPD durant lequel toutes les marques ont spammé leurs bases de données afin de réaffirmer qu’ils n’étaient vraiment pas des spammeurs.

Tellement non, que SignalSpam et d’autres ont été obligés de publier des messages demandant aux marques de limiter leurs communications pour ne pas encombrer les serveurs de messagerie… utilisés par les soignants pour coordonner leurs actions.

A tel point que les serveurs de Laposte.net sont tombés en panne pendant quelques heures et qu’Orange.fr a eu quelques moments de faiblesse. Je vous recommande d’ailleurs cet article du Journaldunet sur le sujet : https://www.journaldunet.com/ebusiness/crm-marketing/1490039-saturations-emails-coronavirus/

Donc maintenant, on respire un bon coup, et on pense à l’avenir !

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Quelle est votre Coronastratégie pendant cette période… étrange ?

Comme toujours quand on fait du marketing, en premier lieu, on se met à la place de nos clients et prospects, et on réfléchi à leur état d’esprit, et à leurs besoins. Voiiiiilà, ça c’est dit !

En gros, par rapport à votre propre stratégie, il y a deux cas de figure :

Votre business s’est arrêté

Et…. vous êtes en « quasi » chômage technique. Je pense par exemple au secteur de la restauration, du voyage, … et à plein d’autres. Malheureusement, pour vous, il est probablement temps de faire une pause.

Vous pourriez être tentés de continuer à communiquer… parce que le vide, ça fait peur ! Mais si vous n’avez rien à dire, ne dites rien ! Vos clients ne vont pas vous oublier. Quand ils reprendront une vie normale, vous pourrez recommencer à les contacter.

Qu’est-ce qui risque de se passer si vous continuez à les solliciter ? Ils vont trouver vos messages inutiles et irritants. Et donc soit les ignorer, soit, pire, les classer en spam.

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Profitez de ce moment pour remettre à plat certains éléments de votre stratégie emailing sur lesquels vous n’avez habituellement pas le temps de vous poser.

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Votre business continue… tant bien que mal

Dans ce cas, adaptez-vous à la situation ! Les gens sont soit à la maison (au mieux en télétravail, au pire bloqués avec leurs enfants… ou les deux), soit obligés de se rendre à leurs boulots (respect aux soignants, à ceux qui nous nourrissent, à ceux qui garantissent les services de base utiles au bon fonctionnement de notre société, …). Dans tous les cas, leur niveau d’attention face aux actions commerciales et marketing est très différent de ce qu’il est d’habitude.

Loin de moi l’idée d’être devin et de savoir ce que pensent les gens, mais l’heure est à se recentrer sur l’essentiel. Le futile pourra attendre un peu.

Essayez donc :

  • De ne pas partir sur des campagnes agressives;
  • De privilégier le conseil, les aspects pratiques de vos produits et services;
  • De tenter une approche basée sur le storytelling plutôt que sur une approche descriptive;
  • Et ainsi de suite.

Si on revient sur la question de la délivrabilité, au contraire de ce que vous pourriez tenter de faire, adressez vous uniquement à des clients et prospects avec qui vous avez eu des interactions récentes afin de protéger votre réputation d’expéditeur.

Si au contraire vous élargissez vos ciblages, vous risquez d’envoyer un bien mauvais signal aux filtres anti-spam. Plus de plaintes spam, plus de spamtraps touchés, plus de bounces, moins d’ouvertures, moins de clics, … le cocktail idéal pour faire chuter drastiquement votre réputation d’expéditeur.

Misez sur la qualité.

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Et quand ce sera fini, on fait comment pour remettre la machine en route ?

Ah oui! Excellente question (que certains se sont empressés de venir nous poser). Dans les deux cas de figure, vous aurez normalement une baisse importante de vos volumes d’emails envoyés pendant cette période de confinement.

On va avoir 3 scénarios différents à la sortie (peut-être plus si vous avez fait des trucs originaux) :

  • Vous n’avez rien envoyé depuis au moins 30 jours : Dans ce cas, votre réputation d’expéditeur s’est sans doute « neutralisée » (ou presque), c’est à dire qu’elle est retombée à un niveau proche d’une marque qui commencerait pour la 1ère fois à envoyer des campagnes email (bon, en vrai, vous gardez quand même de l’historique, qu’il ait été bon ou mauvais). Il va falloir prévoir un plan de chauffe pour vos IPs et domaines afin de progressivement augmenter vos volumes et récupérer de la réputation d’expéditeur.
  • Vous avez fortement réduit vos volumes et misé sur des envois de qualité : Dans ce cas, vous avez sans doute réussi à maintenir votre réputation. Mieux, peut-être que vous avez réussi à l’améliorer. Attention tout de même à ne pas ré-augmenter vos volumes trop brusquement. Si vous devriez bénéficier de cette stratégie par rapport à vos collègues qui ont suivi d’autres voies, il faudra tout de même un minimum de prudence. On ne passe pas de 50.000 emails deux fois par semaine à 500.000 tous les jours sans faire attention.
  • Vous n’avez rien changé… pire, votre réputation s’est dégradée : J’espère pour vous que ce n’est pas ce qui s’est passé. Si c’est le cas, il faudra sans doute prendre le temps de faire un petit audit délivrabilité et de modifier vos pratiques afin d’espérer sortir la tête hors de l’eau.

Dans tous les cas, il est indispensable de monitorer votre délivrabilité avec soin. Que ce soit pendant cette crise inédite, au moment de la reprise… et même après. On ne le répétera jamais assez, mieux vaux anticiper les incidents de délivrabilité que de les subir.

Bon courage à vous !

Psssst, on est en train de préparer une formation délivrabilité à distance. N’hésitez pas à nous contacter si vous désirez participer à la 1ère vague de classe virtuelle.

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Photo de cover par Loic Leray sur Unsplash

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