Nous avons besoin d’argent pour mener à terme ce projet
Ce projet a pour objectif de réduire l’empreinte carbone du secteur de l’emailing*, d’alléger la charge mentale des internautes et de transformer la culture et les mentalités liées à l’utilisation de l’email.
Des milliards d’emails commerciaux sont envoyés chaque année par des organisations et stockés indéfiniment, pour rien, dans des centres de données à travers le monde. Ce projet cherche à diminuer le volume croissant de ces messages inutiles.
*Nous sommes bien conscients que l’email n’est qu’une petite part des émissions carbone du numérique, qui sont elles-mêmes une petite part des émissions carbones globales. Mais l’effort doit venir de chaque secteur. Alors faisons notre part.
#Nouveauxrecits
1.
L’expéditeur définit une date d’expiration pour son message. Date à laquelle l’email n’a plus lieu d’être conservé.
2.
L’outil d’envoi d’email permet la saisie de la date d’expiration lors de la création d’une campagne au même titre qu’un objet.
3.
Le fournisseur de messagerie du destinataire peut lire et traiter la date d’expiration des emails reçus.
4.
Le fournisseur de messagerie met en place une nouvelle fonctionnalité de nettoyage qui se base sur l’information d’expiration.
En deux ans, plus de 120 entreprises nous ont apportées leur soutien. Aussi bien des annonceurs, que des fournisseurs de messagerie, des plateformes marketing ou des agences. Dès le début, nous avons senti que cette initiative était évidente et répondait à un réel besoin des internautes comme des annonceurs.
Mars 2021
Première publication de la proposition concrète du projet par Jonathan Loriaux sur le blog Badsender.
Octobre 2021
Création d’un groupe de travail technique porté par Benjamin Billon, ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information).
Première publication d’un brouillon de standard des spécifications techniques auprès de l’IETF (Internet Engineering Task Force).
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Décembre 2021
Février 2022
Deuxième publication du brouillon de standard.
Troisième publication du brouillon de standard.
Mars 2022
Juin 2022
Plusieurs annonceurs de différents secteurs d’activité se sont réunis lors de 3 ateliers afin de travailler sur les cas d’usage de la date d’expiration.
Un test a été réalisé avec succès par SNCF Connect (les chemins de fer français) dans Adobe Campaign Classic.
Septembre 2022
11 mai 2023
Publication finale d’un brouillon de standard à l’IETF. Pour les initiés, vous pouvez trouver ce travail ici : https://datatracker.ietf.org/doc/html/draft-billon-expires. Ça veut dire que dès maintenant, même à l’état de brouillon, le projet de dates d’expiration a la légitimité suffisante pour être implémenté dans les solutions d’envoi d’email et dans les messageries.
Publication d’une analyse des gains en émissions de Gaz à effet de serre des dates d’expiration dans les emails
Décembre 2023
Adobe Campaign Classic
Voir la documentation
Mindbaz
Voir la documentation
Oximailing
Voir la documentation
Toutes ces avancées sont remarquables ! Cependant, dans ce projet ambitieux visant à transformer la culture et la technologie, il n’est pas simple de progresser rapidement.
Plusieurs personnes y ont consacrées du temps (parfois conséquent), mais des projets non-lucratifs dans le monde de l’entreprise sont difficiles à faire bouger. Ils sont rarement la priorité, or nous croyons fermement qu’il faut transformer la tuyauterie de l’email pour la rendre plus sobre.
#Nouveauxrecits
1. Expéditeurs
Que les expéditeurs configurent les dates d’expiration dans leur outil de routage quand c’est possible.
2. Outils d'envoi
Que plus d’outils d’envoi d’email intègrent la date d’expiration dans le champ “Expires” de l’en-tête SMTP de chaque email envoyé.
3. Messagerie
Que les messageries lisent et permettent enfin le traitement de la date d’expiration.
Chaque acteur attend que l’autre bouge. Le cercle vicieux.
Les expéditeurs ne bougent pas car ils ne peuvent pas saisir de date d’expiration dans leur outil ou ils ne savent tout simplement pas à quoi sert ce champ.
Les messageries ne bougent pas car ils attendent de voir s’il y a un engouement ou pas. Le traitement de la date d’expiration représente un coût de développement à prioriser dans leur feuille de route.
Les outils d’envoi ne bougent pas car ce champ de donnée n’est pas encore massivement demandé par leurs clients (les expéditeurs).
Nous avons besoin d’un responsable de plaidoyer
Nous aVONS besoin de prouver à chaque acteur de l’email que les autres veulent bouger.
Jonathan Loriaux souhaite mettre à profit son expertise et sa capacité à mobiliser des ressources en collaboration avec l’équipe Badsender. Il consacrera en moyenne une journée par semaine pendant encore environ deux ans.
Badsender ne peut pas supporter seul les coûts liés à ce projet. Nous avons besoin de collecter des fonds pour accélérer le processus et concrétiser le projet.
Badsender consacrera 1 jour par semaine à ce travail de plaidoyer, soit 45 jours par an (en tenant compte des congés, jours fériés et absences), pour un coût annuel de 45 000 euros. Nous estimons qu’il faudra au moins encore 2 années de travail.
Soutenez l'initiative "Email Expiration Date"
Rejoignez nos soutiens officiels et, ensemble, responsabilisons l’industrie de l’email face à l’urgence climatique !
Motiver les routeurs et les services de messagerie à investir le sujet
Motiver les routeurs et les services de messagerie à investir le sujet
Communiquer autour du projet
Créer un cadre juridique et administratif
Nous publierons de manière transparente sur une section de notre site web :