J’ai reçu une newsletter avec un contenu bébé alors que je ne pouponne plus.

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La personnalisation de contenu d’une newsletter en fonction des centres d’intérêts est super efficace. Encore faut-il réussir à détecter les intérêts de l’ensemble des contacts en base. Il y a toujours une partie de la population pour laquelle vous n’aurez pas de centres d’intérêts déclarés ou détectés. Il faut donc TOUJOURS prévoir une version générique à ces emails !

On plante le décor (dans les choux)

Pour rendre hommage à l’ADN qui a fait Badsender et à mon vénéré chef Jonathan Loriaux, j’ai décidé de vous partager ce qui pourrait être qualifié de ‘Badsender de la semaine’.
C’est un peu comme le Canada Dry ! (Je vous parle d’une boisson que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre). Sauf qu’ici on va vraiment axer cet envoi sur la connaissance client et ses enjeux.

Voici l’email en question :

Newsletter Gyropharm en question

« Bah il est joli ! T’exagères pas un peu là ? Y’a un beau bébé, des biberons et des p’tits doudous…« 

Justement, c’est l’un des problèmes. Mais pour que vous compreniez mieux, recontextualisons.

Pourquoi ai-je reçu cet email ?

Je suis allé dans ma pharmacie attitrée pour récupérer les médicaments de mon épouse, on me propose alors la carte de fidélité. Pourquoi pas. Je donne donc mon adresse email (c’est quand même mon job), mais le reste des coordonnées sont celles de ma femme, récupérées via l’ordonnance. Je reçois quelques temps après l’email ci-dessus.

Je suis plutôt étonné du contenu de cette newsletter, très ciblée enfant en bas âge. Pour la petite histoire, nous avons déjà deux enfants, de 9 et 12 ans. On peut dire que les sujets mis en avant dans l’email ne nous concernent plus vraiment.
Je suppose donc qu’il s’agit d’une newsletter générique, envoyée à toute la base. « Vas-y Michel le BAT est validé tu peux shooter fullbase !« 

Premier souci majeur : le routage sur toute la base de données, sans segmentation. Est-ce vraiment le genre d’email le plus efficace ? Un contenu ultra ciblé, mais shooté à tous vos contacts ? Je ramasse les copies dans 2h !

Mon expérience client complète

Continuons si vous le voulez bien. Pour aller plus loin dans le process marketing, je clique sur l’accès à l’espace client dans la news pour m’y connecter. Je rentre mon adresse email, je clique sur ‘mot de passe oublié’, n’ayant pas encore activé mon espace client en ligne. Après 30 minutes d’attente, je n’ai toujours rien reçu.
Ma carte de fidélité ne serait pas activée ? Ou alors mon adresse email n’est peut être pas l’ID principal… Car si on regarde le footer de l’email, les infos de personnalisation sont bien présentent : l’officine, le nom & prénom du client, n° de compte et points sur le compte.

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Je suis curieux, et ce n’est pas un programme de fidélité qui va m’arrêter ! Je crée donc mon compte en ligne. Je rentre les infos de base et sur la page 2 miracle : on me demande mes centres d’intérêts (ce qui ressemble fortement à un centre de préférences, ça c’est un très bon point). Puis, à travers les méandres de mon espace perso, j’arrive à associer mon officine et ma carte fidélité… J’ai vu plus efficace.
Pas top l’expérience client ! Ou pas glop comme disait Pifou ! (Je vous parle d’un magazine que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre)

Le preference center en question

Mieux connaitre ses clients, c’est mieux cibler !

J’ai envie de dire c’est la base, si vous me permettez. Il est primordial de connaître son client, qu’il soit optin et de lui envoyer des emails correspondant à ses centres d’intérêts. Sinon quel sera le résultat de votre envoi ? Probablement médiocre.

Ne dit-on pas que la première impression est toujours la bonne, surtout quand elle est mauvaise… Ne soyez pas de ceux là, et posez-vous les bonnes questions avant l’envoi de votre campagne HTML.

Pour ma part, le premier email marketing reçu donne le ton :
– Me connait-on assez pour m’envoyer cela ? Non.
– Les offres commerciales sont-elles susceptibles de m’intéresser ? Non.
– Ai-je envie de rester abonné ? Non.
– Ai-je une bonne image de l’entreprise qui m’envoie cet email ? Pas vraiment.

Tous ces ‘non’ découlent du fait de ne pas avoir pris le temps de faire connaissance avec son client avant un envoi de newsletter.

Ce qui eusse été judicieux

Alors, vous allez me dire : « Il faut mettre en place un email de welcome ». Pour être honnête, il y en a un mais qu’un seul, qui n’a pas attiré mon attention puisque je l’ai lu de travers, et rapidement oublié. Plutôt qu’un seul email de welcome, pourquoi ne pas créer un scénario de welcome, qui aurait permis d’aborder la question des centres d’intérêts notamment. Dans l’exemple ci-dessous, l’email de qualification a pour objectif de demander les intérêts santé des contacts. On pourrait placer cet email plus tôt dans le scénario, histoire de maximiser le volume de répondants.

Par exemple :

Évidemment une partie de vos contacts ne remplira sans doute jamais le centre de préférences. Il faut toujours prévoir un contenu générique. Personnaliser les contenus de sa newsletter en fonction des centres d’intérêts détectés + prévoir un contenu générique qui parle de l’ensemble des centres d’intérêts.

Par ailleurs, qui dit scénario de welcome en cours dit exclusion sur l’envoi de la newsletter 😉 Et oui, puisque l’un des objectifs de ces emails est de qualifier votre base, attendez que vos contacts les aient tous reçus pour les inclure dans vos envois.
Vous le savez, on le rabâche constamment chez Badsender : envoyer moins, c’est envoyer mieux !

PS : Découvrez aussi notre réflexion sur les contenus ennuyeux dans les emails !

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