Rechercher
Fermer cette boîte de recherche.

Toutes les parties textes dans les newsletters doivent-elles être cliquables ?

Restez informé.e via les newsletters de Badsender

Chaque mois, nous publions une newsletter sur l’email marketing et une infolettre sur la sobriété et le marketing. Pour avoir plus de détails sur le contenu et le rythme de nos communications, rendez-vous ici.

Votre adresse email servira uniquement à vous envoyer nos newsletters et nos invitations. JAMAIS ô grand jamais, nous ne la communiquerons à un tiers. Vous pourrez vous désabonner à tout moment en un seul clic.

Cette question, de savoir si tout le texte d’une newsletter doit être cliquable, vient d’un de nos clients.
La réponse a été bâtie collaborativement avec l’équipe !

Unanimement, nous pensons que LEFULLCLICCESTCOMMELEFULLCAPITALCESTLEMAL pour les différentes raisons que voici :

Philosophie

On peut trouver un certain parallèle entre cette idée de rendre un email entièrement cliquable et celle de faire des envois « full base ». L’idée que le client-consommateur n’est qu’une vache dont on tirera toujours plus de lait si on ne cesse de la traire n’est qu’une illusion. Au mieux le client qui se sentira abusé et exploité deviendra inactif, au pire il se désinscrira.

Technique

La multiplication des liens dans l’email peut aboutir à l’ajout de BEAUCOUP de code (balise <a /> + le lien tracké). Ce qui peut faire que l’email s’approche de la limite de poids de l’HTML de Gmail. Et vous n’avez pas envie que votre newsletter soit tronquée dans cette webmail. Surveiller le poids de vos newsletters !

Besoin d'aide ?

Lire du contenu ne fait pas tout. Le mieux, c’est d’en parler avec nous.


Délivrabilité

Si en soit, il ne semble pas y avoir de problème de délivrabilité à avoir beaucoup de liens dans un email (mais ce serait sympa de faire un test A/B sur une seedlist), dans certains cas (surtout en B2B), on peut se retrouver avec une énorme masse de clics fantômes qui vont totalement fausser les statistiques de clics. Les clics fantômes sont des clics réalisés par certains filtres anti-spam qui cliquent sur l’ensemble des liens de tous les emails reçus.

UX

Côté utilisateur, il y a un fort risque de clic involontaire. Par une fausse manipulation en mobile en scrollant vers le bas par exemple. L’utilisateur clique (événement « Touch » sur mobile) sur l’email dans la partie texte, et sort de sa lecture. Ce qui entraîne une mauvaise expérience utilisateur (UX). On préconise plutôt de bien distinguer dans un email, les parties textes et les éléments cliquables (images, CTA principal, CTA secondaire, hyperliens soulignés).

Quelques bonnes pratiques pour vos liens de Call To Action :

  • Un CTA dans le bloc principal de l’email, toujours.
  • Un nommage de CTA clair et explicite : le libellé du lien doit être explicite et se rapporter directement à la landing page en y apportant une information de contexte. Les libellés comme « cliquez ici » ou “lire la suite” ne sont clairement pas sémantique, pas plus qu’un paragraphe complet entièrement cliquable. On va préférer donc les libellés comme “Je m’inscris”, “Je télécharge”…
  • Une couleur de CTA contrastée par rapport à la couleur de fond ou l’image de fond.
  • Un CTA principal avec une font-size d’au moins 18 px et un padding lateral et vertical autour de 15-20 px.
  • Un CTA n’est pas une image contenant du texte, oui même si vous ne savez pas comment intégrer des bords arrondis !

Performance

Si vous comparez des newsletter avec texte entièrement cliquable VS des emails sans texte entièrement cliquable, le taux de clic sera très certainement meilleur sur l’email avec texte entièrement cliquable. Mais ce taux de clic sera tronqué par des clics non-sollicités. Conséquence : on ne distingue plus le réel clic intentionnel (clic désiré par le lecteur) avec le clic accidentel. Et en plus, on s’habitue à des taux de clics élevés.

Testez Testez Testez

À chaque fois qu’on émet une hypothèse en emaling, le mieux est de faire un test pour objectiver l’idée ! Vous pouvez faire une série de deux ou trois tests A/B sur des typologies d’emails différents. Par contre, l’indicateur gagnant de ce genre de test devrait sans doute être la conversion et non le clic !

Partagez
L’auteur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *