Le visiteur de votre landing page vient de quelque part !
Si je voulais pousser le bouchon un peu plus loin, je pourrais vous dire que votre page d’atterrissage est reliée par un cordon à … mais ce n’est pas mon style d’utiliser d’étranges images tout le long de mes articles … d’autant que je viens de dire qu’il ne devait pas y avoir de nombril. Reprenons, donc, comme je le disais, votre landing page est alimentée ( 😀 ) par une source, cette source, ça peut être du SEO, du SEA, un email, une campagne display, d’autres pages de votre site … Ces sources vont vous apporter des visiteurs variés, mais surtout, qui ont vécu une expérience très différente à l’étape qui précède. Si vous avez probablement pris l’habitude de tracker les visiteurs de vos landings en fonction de leur provenance, il est aussi impératif de modifier le contenu de celles-ci en fonction des informations contenues dans l’étape précédente. Par exemple, un visiteur qui vient du SEA n’aura vu que 3 lignes d’infos sur Google avant de se rendre sur votre page d’atterrissage alors qu’une personne provenant d’un emailing aura sans doute reçu beaucoup plus d’informations (au moins l’objet de l’email, un titre, une image principale, un premier appel à l’action, et peut-être même un peu plus de texte et de la réassurance). De plus, le contexte, l’état d’esprit dans lequel il se trouve sera très différent. Pour ces raisons, vous devriez penser à créer des landing page différentes (au moins sur quelques variables) en fonction de la source de visiteurs.Gardez le focus !
Ici, on peut envisager deux points de vue, celui du sujet principal, de l’objectif que vous avez, mais on gardera ce point pour plus tard. Quand on parle de focus ici, on parle surtout de garder captive l’attention de l’internaute afin qu’il n’y ait pas de risque qu’il se disperse. Voici un exemple. En visitant le site de New Holland, célèbre fabricant de machines agricoles (comme tout le monde, j’adore les machines agricoles…), je me suis fait agressé par un pop-in (le pop-in, c’est comme le pop-up, mais ça reste dans le même page web).




Utilisez des formulaires intelligents
La première règle, rendre moins pénible la tâche à votre visiteur. Si la tâche risque de rester pénible, lui donner l’impression que ce n’est pas le cas. Quelques exemples :- Découper vos formulaires en plusieurs étapes
- Présenter une barre de progression afin d’indiquer où il en est
- Demande les informations de contact (email et téléphone principalement) en début de formulaire pour vous permettre de relancer s’il n’a pas été au bout de sa démarche
- Proposer des techniques de pré-remplissage ou d’aide à la saisie
- Poser une seule question à la fois dans les formulaires où le simple choix permet de valider la page sur laquelle on se trouve
- Rendez vos formulaires didactiques, s’il faut faire des choix, utilisez des illustrations, des jauges, … et pas uniquement du texte

Pensez motivation, et prouvez l’ »aptitude »
Gni ? Cette idée d’ »aptitude » vient du Behavior Model, concept développé par BJ Fogg.
Jouez sur l’urgence, la rareté
Dans les grands principes d’amélioration des taux de conversion de nos landing pages, c’est sans doute celui que j’apprécie le moins… parce qu’il est très très très marketing (un comble)… jouer sur l’urgence, la rareté, c’est aussi jouer sur la crédulité de notre public, et parfois être à la limite du mensonge. Mais que voulez-vous, le taux de conversion est roi ! Voici un exemple que vous connaissez probablement très bien (et pour lequel je n’ai pas besoin de mettre une source, vous savez de qui on parle) :
Travaillez vos appels à l’action / valeur
C’est un concept sur lequel je n’avais jamais mis de nom, mais que j’ai croisé quelques fois depuis un certain temps, la notion « d’appel à la valeur ». Encore trop souvent, l’appel à l’action se résume à un pauvre « Valider » ou « Passer à l’étape suivante », et même si nombre d’entre nous essayent de faire évoluer ces pratiques, en mettant plus de sens dans nos boutons, c’est sans doute avec la notion d’appel à la valeur que nous arriverons à le faire. En quoi ça consiste ? Simplement à mettre notre UVP (Unique Value Proposition ou Proposition unique de valeur) directement dans nos CTA (ou CTV si vous voulez). Voici un petit exemple bien réducteur (si vous voulez travailler sur le sujet, on peut s’amuser dans les commentaires). Original :

Combinez plusieurs types de preuves
Je parle de lui à chacune des formations emailing que je donne, j’avais un collègue (coucou Florent) qui adorait (et ça n’a sans doute pas changé depuis) lire plein d’études louches venant de chercheurs perdus à l’autre bout du monde. Je n’ai jamais trop eu le courage de lire les dites études, mais il y en a quand même une qui a retenu mon attention, c’est celle qui traite des différentes raisons pour lesquelles l’esprit humain prend une décision. Les chercheurs en question en avaient isolées 4 :- La valeur : quelle est la valeur (souvent monétaire) que l’on m’apporte ?
- Le changement : est-ce que j’ai envie d’aller voir ailleurs ?
- Le social+ : est-ce que j’ai besoin d’appartenir à une communauté ?
- Le social- : est-ce que j’ai besoin de me sentir unique ?
Testez
Sans blague ! D’ailleurs, en faisant vos tests, n’oubliez pas que tout comme vos sources, votre audience n’est peut-être pas homogène. Il peut parfois être intéressant (si on en a la capacité technique et financière) de choisir plusieurs gagnants à un test, mais de le généraliser uniquement sur certains segments de votre audience.Et les couleurs des boutons ?
Heuuu, en fait, non, rien. Amusez-vous bien ! (Cet article est issu d’une formation emailing proposée par Badsender 😉 )Découvrez tous les services de notre agence d’emailing
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