Green washing ou argument réel ? À une époque où nous entendons tous les jours parler d’écologie, il peut être intéressant de réfléchir à l’impact de nos activités … dans tous les domaines.
Au niveau de la production de CO2 d’un e-mail, l’une des rare étude dont on peut trouver la trace sur internet est une étude de McAfee et d’ICF International. Mais elle concerne en fait la quantité de CO2 émise par le spam mondial. Et les chiffres sont assez incroyables, un seul spam couterait 0,3 gramme de CO2 et l’ensemble des spams permettrait d’alimenter en énergie 2,4 millions de ménages américains. Si l’étude en question concerne le spam, il y a de forte chance que le chiffre en question ne soit pas très éloigné d’une campagne e-mail envoyée dans les règles de l’art.
Il est donc évident, que comme toute activité humaine, l’e-mail pollue. Comment dès lors réduire au maximum cette pollution ? Il y a plusieurs pistes.
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La principale est de choisir un data center vert. En effet, certains hébergeurs et ISP ont décidé de garantir que toute l’électricité qu’ils consomment est verte. C’est le cas par exemple de Dreamhost pour l’hébergement, qui se dit neutre en carbone.
Vous pouvez aussi compenser les émissions de CO2 que vous émettez en vous inscrivant à un programme de compensation, comme par exemple Action Carbone. Ce genre de programme propose de compenser les émissions de CO2 par la réalisation d’investissements dans les technologies renouvelables.
Pour répondre à la question du titre de cet article, non, l’e-mail marketing ne sauvera pas la planète. Ce qui n’empêche pas les acteurs de ce domaine de se responsabiliser et d’investir pour l’avenir de la planète.
