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Question à Laurent Garnier : Informations sur le spamtraps … est-ce que ça ne risque pas d’aider les spammeurs ?

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Dans le cadre de son livre blanc sur la délivrabilité, Badsender a posé 10 questions à des spécialistes français de la délivrabilité. Aujourd’hui, vous retrouverez la question qui a été posée à Laurent Garnier, Directeur Expertise Délivrabilité chez NP6.

Quelles sont les raisons qui poussent les Webmails (comme Hotmail) ou les FAI (comme récemment Orange) à publier le nombre de spamtraps touchés par une adresse IP ? Est-ce que ça ne risque pas d’aider les spammeurs à être plus efficaces ?

Microsoft via SNDS et Orange via Signal Spam indiquent en effet le nombre de spamtraps sollicités par une adresse IP sur une période de 24 heures. Cette information est réservée au titulaire ou à l’utilisateur de l’adresse IP. Elle est accessible pour Microsoft depuis leur site postmaster (postmaster.live.com/snds) et via une adhésion à l’association Signal Spam pour Orange (www.signal-spam.fr).

Les spamtraps sont des comptes abandonnés qui de par ce statut ne sollicitent plus de communications. Ils sont maintenus sciemment par les opérateurs, ce qui leur permet de juger de la qualité d’un envoi et de prendre en compte cette information dans leur processus de filtrage.

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Un annonceur qui opère une bonne collecte de la donnée email ( double opt-in, consentement éclairé, … ) et qui sait l’entretenir ( purge des inactifs sur le long terme, mesure de l’appétence, … ) ne devrait pas rencontrer beaucoup de spamtraps. À l’instar des boucles de rétroaction, disposer de cette information permet à l’annonceur de juger de l’état de santé de sa base de données et d’agir en conséquence dès que les premiers spamtraps apparaissent. C’est dans cette optique que cette information est mise à disposition par certains opérateurs, et en l’état, elle n’est d’aucun intérêt pour les spammeurs qui sont le plus souvent aux antipodes des bonnes pratiques de collecte et de gestion de base.

Evidemment, l’identité du spamtrap n’est pas divulguée. Et même si cette information pourrait être utile à un annonceur respectueux des bonnes pratiques, Microsoft et Orange ne la communiqueraient pas car elle aurait un pouvoir de nuisance beaucoup trop fort si elle était exploitée par des spammeurs.

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